L’ennemi public n°1 : l’ami du privé, le Capitalisme

Publié le par uec.nice.over-blog.com

Anticapitalisme-001

N’ayons plus peur d’employer les mots justes et vrais. A l’heure où l’on déguise l’ennemi public n°1 sous de longues barbes et des tendances orientales, le véritable ennemi de tous ne fait qu’accroître sa prépondérance et imposer ses règles désabusées : le capitalisme règne sur un monde fatigué.

Alors que le Japon vit ses heures les plus pénibles, que partout dans le monde des peuples se mobilisent pour mieux faire valoir leurs droits, le néolibéralisme trouve encore le moyen de spéculer sur ces faits : que ce soit pour le pétrole ou le nucléaire. Nous assistons en effet, à une désolidarisation totale, une fracture du lien social et cette situation ne doit pas perdurer.

Aujourd’hui, la rentabilité prime sur la justice, l’égalité et le respect. Elle laisse place à un monde de flux chaotique, où l’argent est devenu la valeur motrice d’une société rongée par la cupidité, dévorée par la passion morbide du gain et du profit. La seule règle guidant notre société c’est la loi du plus fort, la loi de la jungle, à celui qui parviendra à s’enrichir au mieux en dépit de l’autre. La concurrence libre entre les hommes exacerbe les intérêts et désirs égoïstes et individuels. Voici, mes camarades, le caractère le plus déshumanisé de notre société. C’est l’avènement de l’argent comme valeur en soi, comme tout-puissant, achetant les honneurs, l’amour, satisfaisant tous les fantasmes ! La valeur de l’humain se juge aujourd’hui par son capital financier, le libéralisme confond l’être et l’avoir, il n’est que l’expression des intérêts de la classe dominante.

Force est de constater que l’application du néolibéralisme tend à maintenir les inégalités sociales, dans la logique d’un conservatisme anéantissant les plus faibles, creusant continuellement le fossé social jusqu’à des écarts de degrés intolérables.

Ne serions-nous plus aptes à vivre en société ? Nous sommes dans l’urgence de re-conceptualiser le vivre-ensemble, de s’unir contre la dictature libérale et capitaliste qui est en réalité le plus grand crime contre l’humanité que nous ayons connu. Parce qu’en effet, le capitalisme ne fait qu’alimenter une psychose générale, les tensions sociales, les rapports de force entre les différentes classes, les inégalités. Il diabolise constamment ce qui lui est étranger. Il aliène, il déshumanise.


L’échec est inscrit dans la logique de ce système. Ensemble, nous sommes en mesure d’arrêter la machine destructrice qui est en marche. La masse doit s’unir pour faire vivre ses idées, pour tendre vers plus de justice sociale. Contre l’ennemi public n°1, pas de quartier ! Camarades, unissons-nous

 

 

Oriane COHEN

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