L'histoire se répète

Karl Marx a écrit "celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre". Cette phrase prend tout son sens lorsqu'on regarde les récents évènements ayant lieu en Hongrie.

En Hongrie la situation est très préoccupante et rappelle de bien mauvais souvenirs. Le gouvernement de droite nationaliste et « républicaine » mené par Viktor Orban a mis en place il y a quelques mois une loi, proposée par le parti d’extrême droite le Jobbik, qui prévoit le travail forcé pour les détenteurs de prestations sociales. Clairement orientée contre les classes populaires, cette loi s’inscrit dans le prolongement d’une politique de classes qui vise à maintenir et accentuer l’oppression sur les peuples et revêt également un caractère ethnique. Les Roms, dont 50% sont au chômage, sont les premiers touchés par cette politique. Déjà persécutés par les milices fascistes, avec la bénédiction des autorités du pays, ils devront maintenant se plier à cette loi d’un autre âge sous peine de perdre leur unique moyen de subsistance. Des travaux de constructions et de terrassement, souvent réalisés sans les outils adéquats, sont encadrés par ces mêmes milices. Ces nouveaux forças doivent souvent couvrir de longues distances, jusqu’à trois heures de leurs domiciles, généralement à pied.

Enfin pour rajouter au sordide, des camps et des baraquements (en préfabriqués) sont déjà en constructions, ces travailleurs y seront bientôt regroupés. Le gouvernement prévoit même de rappeler au service les policiers à la retraites pour les surveiller. Il compte déjà faire 37 millions d’économies en radiant celles et ceux qui refuseront l’esclavage et la concentration.