Le Crime de Lèse-majesté fait son retour en France

Publié le par uec.nice.over-blog.com

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En l’an de grâce 2009, le Comte de Nice Sophia-Antipolis, le Sieur Marouani, décida de décerner la plus haute distinction de son royaume, le titre de "Docteur Honnoris Causa", au Prince de la principauté voisine, j’ai nommé Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco.

En cette belle journée du 6 Novembre, toute la cour arriva au château de Valrose, pour assister à la cérémonie, et ainsi présenter ses hommages au Prince, qui daigna se déplacer jusqu’à eux.

Le Prince n’arriva pas les mains vides, mais chargées de cadeaux pour le Sieur Marouani, afin d’acheter sa distinction. Notamment, une grosse somme d’argent sale, soigneusement blanchie par un système bancaire judicieux, qui devait servir au fonctionnement du Comté du Sieur Marouani. En effet celui-ci étant en grand difficulté financière depuis que Dame Pécresse avait accordé l’indépendance au Comté, et retiré ses deniers.

Sans doute qu’autant d’’ingéniosité bancaire, celle la même qui assura la prospérité de la famille Grimaldi, depuis des lignées, vaut bien cette distinction.

Les préparatifs battaient leur plein. Sortez les oriflammes, sonnez les trompettes, déployez le tapis rouge.

Mais voilà que quelques manants, sans doutes attirés par le somptueux banquet donné en l’honneur de Son Altesse Sérénissime, se sont mis en tête de contester cette distinction.

Ces derniers équipés d’étendards PCF et de porte-voix, se faisaient joyeusement entendre devant les grilles du château de Valrose. Cette bande de joyeux drilles accueillait de façon quelque peu sonore, les seigneurs locaux, et autres petits barons, venus se courber devant le Prince.

Avant l’arrivée du cortège princier, la caste gendarmesque du royaume de France intervint brutalement, sur les quelques manifestants désarmés, et animés de bonnes intentions.

Les forces de l’ordre reçurent l’ordre de repousser les manants à une cinquantaine de mètre du passage du convoi princier. Et cela dans le but que la vue de Son Altesse Sérénissime ne soit pas incommodée à la vue de ces petite gens. En effet, ceux ci n’étant vêtus que de guenilles, et non d’habits de cérémonie, comme les invités, il n’était pas préférables de les présenter au regard du monarque. Il a également été ordonné aux gueux de se taire, afin que les oreilles du Prince de Monaco ne soient pas souillées. Des banderoles et autres étendards des manants furent confisqués par un service musclé.

Amis qui lisez ces quelques lignes, sachez que dorénavant le crime de lèse majesté est rétabli en France. La police nationale française au service d’une puissance étrangère, de surcroît un paradis fiscal, voilà ce que nous avons vu en ce jour. Ceux qui s’inquiètent des réductions d’effectifs dans la fonction publique seront rassurée qu’en cette journée, chaque manifestant était assisté d’un fonctionnaire de police, pas toujours bien intentionné.

Les Camarades de la Cellule Étudiante du Parti Communiste Français se scandalisent face à cette grave atteinte à la liberté d’expression, et de manifestation, au profit d’un paradis fiscal.

 

 

Renaud ROUX

UEC Nice

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