Le cancre Estrosi renvoyé à ses études

Allez, à la prochaine...

On se croyait débarrassé de lui et pourtant il revient. Quoi de plus normal, me direz vous, il n'a plus que ça à faire.

Expulsé comme un malpropre d'un gouvernement pourtant resséré sur le noyau dur de l'UMP, il paye là les très nombreuses sorties douteuses dans les médias qui décrédibilisent un peu plus le gouvernement à chaque  phrase prononcée. La dernière en date, et non des moindre, fut l'émisssion Mots croisés sur France 2, ou Mr Estrosi se couvre de ridicule sur la question de la réforme des retraites face à Jean François Chérèque, leader de la CFDT. Intervention tellement déconnectée de la réalité de cette réforme injuste qu'il sera même contredit par Laurence Parisot, la patronne du MEDEF!

Voilà une bien piètre image que donne le ministre chargé de l'industrie en ces temps de crise et sur fond de réforme contestée par plus de 70% des français.

Partout où il est passé il a fait l'unanimité contre lui. Que ce soit au secrétariat d'Etat à l'outre mer, où il a réconcilié des ennemis jurés dans certaines îles, ou encore au ministère de l'industrie.

On se doute qu'à quelques mois des présidentielles, le président de la république ne veut pas s'encombrer d'un allié aussi gênant, qui en quelques secondes, face à une caméra,  peut gâcher des mois de commuinication.

D'ailleurs la ministre de l'économie, Christine Lagarde, son ancienne ministre de tutelle l'a bien dit: "On est revenu à l'impératif de la solidité et du professionnalisme". Voilà qui laisse bien peu de place à Christian Estrosi dans ce nouveau gouvernement.

Du coup Mr Estrosi est renvoyé à ses études, à la ville de Nice et au département des Alpes Maritimes qu'il entends faire le "laboratoire de l'UMP", en matière de politique sécuritaire et d'injustice sociale. Ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui nous fera le cadeau de nous débarasser lui, comme il nous en a débarrassé du gouvernement.

Christian Estrosi revient sur Nice, au moins il ne sévira plus à l'industrie.

UEC Nice